Des divinités aux multiples yeux et mains, richement ornées et honorées, qui font partie du Panthéon Hindouiste et Bouddhiste, se retrouvent dans d’innombrables temples et autels. C’est une grande richesse dans l’histoire antique pour les cultures qui leur rendent hommage. Il y a de ces noms dont on parle encore et ce, plus souvent que la plupart des autres dieux et déesses dont :  Bouddha, Tara, Quan Yin, Shri Lakshmi, Ganesha, Hanuman, Shiva, Saraswati, Krishna… Qui sont ces êtres mystérieux ? D’où viennent-ils et quels sont leurs enseignements?

De ces religions anciennes et modernes du Bouddhisme et de l’Hindouisme d’Asie, ont émergées des déités qui, dans leurs similitudes nous montrent la nature de leurs équivalences divines et comment elles ont été utilisées au quotidien par ces religions. Certaines de ces divinités, malgré qu’elles se soient transformées au fil du temps avec des noms et même des genres différents, sont demeurées inchangées, gravant à tout jamais leurs personnalités multiples dans nos Annales Akashiques.

Shri Lakshmi

La Déesse Lakshmi, celle qui fait assurément partie de la plupart des familles Hindoues, est vénérée pour une de ses qualités qui est de porter chance. Pas étonnant qu’elle soit « l’Élue », particulièrement parmi les femmes, comme elle est l’épouse et l’homologue énergique de Vishnu, donc un être suprême tenu en haute estime. Elle est la déesse Hindoue de la richesse, de la fortune et de la prospérité et est adorée tous les jours, surtout pendant le mois d’octobre, le mois qui lui est attribué en tant que « mois spécial ».

Lakshmi vient du mot Sanskrit « Laksya » qui veut dire « viser » ou « but » et est la déesse de la prospérité spirituelle et physique. Vêtue de rouge et d’or, on la retrouve souvent sur un lit de pièces d’or, tenant des pièces dans sa main ou avec des pièces près d’elle. Dans la religion bouddhiste, Lakshmi est aussi la déesse de la fortune et de l’abondance et peut être vue sur quelques-uns des plus vieux monuments bouddhistes « stupas » et temples de caverne existants à ce jour.

Le nom sacré de Lakshmi, prononcé « Shri », est toujours utilisé en premier lorsqu’on s’adresse à une Déesse ou Dieu, une personne sainte ou un enseignant. « Shri » est le mot qui est utilisé pour définir l’aspect de la Sainteté et du Sacré tout en évoquant les caractéristiques de la grâce, de la richesse, de l’abondance et de l’autorité.

Tara

La Tara, que l’on appelle dans le Bouddhisme Tibétain « Mère de la libération » ou « Déesse de la Compassion » ou « Celle qui sauve » est devenue l’une des Divinités féminines Asiatiques les plus populaires. Aussi appelée « Celle qui protège » elle est née de la foi hindoue et en étant un Bodhisattva féminin, elle fait partie des « êtres suprêmes ». Elle nous vient en aide pour développer nos qualités de compassion et de vacuité.

Il y a 22 invocations différentes pour représenter les différents aspects de la personnalité de la Tara. Deux incluent des couleurs : La Tara blanche qui signifie la pureté, la vérité et l’innocence et la Tara verte, ardente protectrice qui nous aide à surmonter les obstacles et les dangers terrestres.

En Sanskrit, Tara signifie « Étoile ». Elle est considérée comme la déesse étoile connaissant tous les temps. Elle est censée être née de la mer et possèderait des caractéristiques très semblables à celles d’Aphrodite. La Tara nous enseigne les vertus du succès dans le travail et les réalisations.  Lorsque nous sollicitons son aide, la Tara apporte les bénédictions de protection, d’innocence et de vérité et nous enseigne la véritable compassion.

Ganesha

Avec l’iconographie qui est bien en vue dans les magasins d’approvisionnement métaphysique, il est difficile de ne pas reconnaître cette très populaire divinité à tête d’éléphant. Nommé Ganesha et connu communément comme « Celui qui aide à surmonter tous les obstacles », Il est une « figure de proue » très reconnue et immensément importante, adorée au Népal en Thaïlande, au Shri Lanka, en Inde et dans plusieurs régions d’Asie. Il est le Dieu des commencements et il est invoqué pour entamer des rites de passages et des cérémonies. Il est le Dieu de la sagesse et de l’intellect ainsi que le Dieu patron des arts & sciences. Ganesha est la Divinité la plus reconnue lorsqu’on entre à l’intérieur des temples et ses statues se retrouvent dans la plupart des villes en Inde.

Ganesha est imprégné d’une signification symbolique avec ses oreilles exagérément grosse, sa bedaine arrondie, une défense brisée et des bras qui tiennent des éléments dans chaque main. Les grandes oreilles sont ainsi car le sage peut tout entendre. La défense cassée est ainsi car la personne sage est au-delà de la dualité. Étant une Déité de l’écriture et des études, Ganesha est également représenté en tenant sa défense cassée avec sa trompe pour écrire des lettres.

Le lotus que l’on aperçoit dans les mains de Ganesha représente l’éveil spirituel ou L’illumination. L’aiguillon (ankus) qui est utilisé pour diriger les éléphants, représente l’âme qui est détourné de l’ignorance et les illusions de ce monde terrestre. Un « Pasam » (corde à nœud coulant) représente une arme contre l’arrogance, la vanité et les illusions. Un pot de riz, un morceau de viande ou une sucrerie représente la récompense d’avoir appliqué la sagesse dans notre vie. Une hache représente la coupure du vieux karma. On peut souvent apercevoir la main de Ganesha tenir un signe pour la bénédiction de tous les peuples. La trompe d’un éléphant qui peut à la fois déraciner un arbre et qui possède la dextérité pour ramasser une aiguille, représente symboliquement la force immense et un discernement affiné.

Quan Yin

Quan Yin, également épelé Kwan Yin ou Kuan Yin, et « Kuan Yin Shih », Guanshiyin ou Guanyin en chinois, était à l’origine une divinité masculine, « qui pose sur le monde un regard de compassion. » Il a juré de sauver ceux qui souffrent. Cette divinité masculine fut plus tard transformée en une version féminine, en tant que Quan Yin et la plupart des images de ce Bodhisattva sont représentées en tant que femmes depuis la dynastie Tang (618-907 apr. J.-C.). Une fois transformée de « Guanshiyin » en Quan Yin, la nouvelle forme féminine fût dotée de mille bras pour tendre la main et enrayer toute la souffrance dans le monde ainsi que d’un œil dans chaque paume de main pour être en mesure de voir quiconque serait dans le besoin.

Quan Yin en Sanskrit signifie « celle qui entend le cri du peuple ». La déesse de la Compassion Quan Yin peut être représentée en tenant dans sa main une branche de saule pour guérir la maladie, un vase d’eau pour purifier et nourrir l’esprit ou une fleur de lotus pour apporter l’éveil spirituel. Elle est vénérée pour ses qualités de déesse miséricordieuse car elle apporte la guérison et le rétablissement, surtout pour les enfants, les pêcheurs et ceux qui se sacrifient pour aider les autres. La Quan Yin fait appel aux sentiments de compassion et d’amour inconditionnel. Il est également dit qu’elle serait la mère des enfants décédés.

Référence rapide des divinités Hindoues & Bouddhiste :

Vishnu – Principale divinité de l’hindouisme et Être suprême. Vishnu est le conservateur et le protecteur de l’humanité.

Rama – Le Maître Rama est l’incarnation de Vishnu, considéré comme un Être allégorique du devoir, des rites et des responsabilités sociales. Rama enseigne la voie du dharma.

Quan Yin – Elle est la mère de la Compassion, protectrice des enfants, des pêcheurs, des pompiers. Elle apporte la guérison. Quan Yin est l’incarnation de la mère qui aide ceux qui souffrent.

Saraswati – Elle est la déesse hindoue des arts, de la musique, de la nature, de la connaissance et de la sagesse. Elle nous mène à l’essence de la connaissance de soi.

Krishna – Il est le Dieu de la Compassion, de la tendresse et de l’amour. L’une de ses diverses incarnations Divines est Vishnu, un Être suprême.

Lakshmi Elle est la déesse de la richesse, la fortune et la prospérité. Elle est l’équivalent féminin de Vishnu, donc un Être suprême.

Hanuman – Singe demi-Dieu dans l’épopée du Ramayana, adepte du Seigneur Rama. Il illustre la dévotion suprême.

Tara – Déesse de la libération, de la protection et de la pureté. Déesse qui apporte la compassion et la vérité.

Ganesha – Dieu des commencements, des arts et des sciences. Il vient à bout de tous les obstacles. Il supprime l’arrogance et la vanité pour apporter l’illumination et la sagesse.

Shiva – Troisième Dieu de la triade hindoue ou « grande Trinité », qui consiste en trois dieux responsables de la création, l’entretien et la destruction du monde dans la forme de « destructeur » de l’égo.

Amoghasiddhi – Conquérant tout-puissant dans la sagesse d’action parfaite. Il est la réalisation de la voie bouddhiste et Il détruit le poison de l’envie et la jalousie.